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Ma tête, mon coeur, ma vie et moi
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27 avril 2008

Mouais.. Que je comprenne où est ce problème... A

Mouais.. Que je comprenne où est ce problème...

A chaque fois que la voit avec lui, je trouve qu'il y a quelque chose d'écoeurant dans leur relation, qu'elle le regarde avec des yeux de merlan frit et que la seule chose que j'ai envie de faire c'est de la secouer et de lui dire de se réveiller parce que tout n'est pas rose et que le miel ne coule pas comme ça. On pourra très bien me dire que je suis jalouse, et je dirai que c'est n'est pas vraiment ça. Qu'il y a probablement un peu de jalousie là-dedans mais que c'est son côté naïf qui me gave. Toujours lui ouvrir les yeux. Elle apprend toujours (trop) tard ce qui se passe ou ce qui s'est passé. Ma pauvre fille, si tu savais tout ce qu'il m'a dit mais que je ne te dirai jamais parce que tu ne supporterais pas et que de toute façon je trouve ignoble donc je fermerai ma gueule. Je joue éternellement à la grande, soeur, mère, peu importe.. C'est toujours "Attention, ouvre les yeux" ou "Mais oui tu sais c'est normal". Et puis en fait, je n'ai pas envie de savoir tout ce qui se passe dans sa vie, pas envie de savoir ce qu'il lui a dit, ce qu'ils ont fait, et blablabla.. Parfois oui, parce que je suis curieuse et que ça nous amuse toutes les deux de nous raconter certains petits détails, mais parfois j'ai juste rien envie de savoir. Et puis ces petits trucs qu'elles rajoutent du genre "Il m'a dit qu'il était dég de m'avoir vu que 30min",... Ben oui, quand on est célibataire, quand on voit son ex tous les jours et qu'on se dit "ben merde", quand la seule chose à laquelle on se raccroche pour garder la tête haute et faire semblant devant les histoires des gens ce sont des petits messages qui réchauffent le coeur et dont je ne parle pratiquement pas pour ne pas créer d'illusions et de fantasmes; alors quand il y a tout ça dans ma vie, et qu'à cela s'ajoute des plans foireux et des instants perdus, je n'ai juste pas envie d'entendre parler du miel doucereux. Ca me renvoie encore plus à ma solitude affective, à ce que moi je ne vis pas. Ca en devient presque de la compétition inconsciente...

Et je m'en veux de penser tout ça, parce qu'elle est avant tout mon amie, celle qui partage le plus de temps avec moi depuis 6 mois, et que j'ai l'impression de lui casser du sucre sur le dos.

J'arrête pas de me dire de vivre pour moi, qu'elle est assez grande pour s'occuper d'elle-même et de ses histoires de coeur et de cul, qu'il faut qu'on se détache un peu toutes les deux même si quelque part on aime cette complicité. Et puis je me dis que plus le temps passe et si ça dure avec son mec, elle va vouloir passer de plus en plus de temps avec lui (et si possible pas chez moi-nous) donc je vais en passer aussi de plus en plus seule (ou accompagnée) à l'appart, mais de mon côté... Chacune doit accepter la vie de l'autre et puis un jour elle me dira sûrement avec son petit air de femme-enfant : "Ma Camille, **** m'a demandé si je voulais aller habiter avec lui..." et elle attendra ma permission pour pouvoir y aller et bien sûr je lui répondrai "Ben, vas-y!" et elle me dira, "T'es sûre que ça te dérange pas?", je lui dirai "Mais non, bien sûr que non, ça va me faire bizarre de plus t'avoir tous les jours à mes côtés mais vas-y" et là je la regarderai partir et je me mettrai à pleurer.

[J'adore me faire des scénarios qui font mal quand ils me triturent les affects]

Dans le même genre, j'imagine le départ des Triplés (le frisé, le gars du RER et le 3e) quand ils vont quitter l'école et ça me rend super triste parce qu'ils étaient ma motivation le matin, savoir que je les croiserais peut-être me rendait heureuse, parce qu'ils me font tout simplement sourire, qu'ils ne sont pas du tout conscients de ce qu'ils m'apportent et que c'est beaucoup mieux comme ça, parce que je ne suis pas sûre qu'ils comprendraient l'attachement que j'ai pour eux.. Ils sont arrivés au moment où j'avais besoin de respirer et ils représenteront toujours pour moi une bouffée d'oxygène (et de putains de bons goûts musicaux) [Julien, si tu savais comme je me réjouis du concert d'Explosions avec toi]

Au final, si je me torture parfois c'est pour moins souffrir à l'arrivée, pour ne pas pleurer devant les gens parce que j'aime pas me montrer vulnérable, et pour avoir au moins anticipé les choses et ne pas tomber de trop haut..

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